Je dirai qu'il faut commencé par se poser les bonnes questions. Il est facile de dire qu'il faut se poser les bonnes questions, car comment savoir que se sont les bonnes. La seule chose que j'ai constaté c'est que toutes ses années et donc depuis que je suis toute petite j'ai plein de pensées qui me viennent, dans un sens je dirai qu'elles sont dans la logique puisque en grande majorité se sont des pensées sur le bien et le mal, sur la vie et la mort à chaque fois sur les choses qui s'opposent là ou cela me perturbait c'est que je pensais mais beaucoup trop, avec cette sensation qu'à chacun de mes actes, une petite voix au fond de moi analysait ce que je faisais, en grandissant cela à continuer mais je dirai que c'était normal, et arrivée juste avant l'âge adulte, c'est là que je me suis posée beaucoup de questions, il y avait bien sur toutes ses questions sur ce que je ressentais, mais aussi sur des choses qui en ont fait rire beaucoup, dans ma famille tout le monde était croyant. on allait à l'église avec mes parents, mes soeurs et mon frère ont fait leur profession de foi, et moi après avoir fait le catéchisme je me suis vu refuser le droit de faire ma première communion à cause d'un problème de famille malgré tout je croyais mais voilà en quoi je croyais, mystère. Impossible d'en parler avec ma famille proche car eux oui ils croyaient en ce qu'on leur avait appris, attention je ne dis pas que ce qu'on apprend avec l'église est faux, c'est juste que dans mon cas, je croyais mais avec la sensation qu'on ne me disait pas tout comme si il manquait quelques chose pour résoudre la question qui était dans ma tête.

En clair je croyais en dieu, mais est là est tout le problème pour moi il y avait plus, surtout quand je voyais que d'une personne à l'autre le récit pouvait être différent.

 

Puis un jour ça m'est venue comme une évidence, oui il y a bien quelques choses, il y a bien des êtres qui veillent sur nous ou qui nous incitent à faire du bien ou du mal, mais pour moi impossible de me résoudre à dire que se sont des anges, des démons, qu'il y a le paradis et l'enfer, ( au sens qu'on le voit partout dans les livres etc...) pour moi au fond de moi impossible de dire pourquoi j'en étais convaincue, et je pense que c'est ce que je ressens qui m'a fait pensé ça, selon les périodes de ma vie pour l'instant j'ai remarqué que selon ce que je ressentais j'avais tendance à faire plus de bien, à l'inverse du mal surtout dans mon adolescence, et parfois même simplement attendre comme si je mettais des décisions importantes à plus tard. Et bien sûr comme ces sensations me faisaient peur je faisais comme si de rien n'était.

 

Jusqu'au jour ou j'ai donc fait la connaissance d'une personne, qui m'a ouvert les yeux ( enfin façon de parler je savais déjà mais je voulais pas l'admettre ) qui pourtant à ma connaissance ne pratique aucune religion m'a permis de comprendre que tout d'abord je n'étais pas folle mais qu'ensuite ce que je ressentais, était peut-être bien là, j'ai donc commencé à me poser encore plus de question, mdr

Résultat, à force de retourner mon enfance, mon adolescence, et tout ce que j'ai vécu depuis mais aussi ressentie, vue, le fait que je sentais quand une personne que j'aimais était en danger, c'est comme dirait un de mes proches, juste évident tu aurais dû comprendre plus tôt mais je ne voulais pas te brusquer.

 

Tout ça est monté crescendo depuis mon enfance, puis à augmenté encore plus quand j'ai appris que j'avais certains problème de santé, rien de grave heureusement on en meurt pas mais on souffre ce qui est déjà beaucoup. Et le plus gros facteur qui a augmenté encore le tout c'est en 2016 ou je ne sais pourquoi car même mon médecin a fini par se résoudre à dire qu'il voyait pas ce qui c'était vraiment passé, d'un coup du jour au lendemain impossible de boire et de manger, des douleurs affreuses de la gorge jusqu'au système digestif en entier. C'était très dur de dormir, car je ne pouvais pas m'allonger et devais rester semi assise, je commençais à croire que j'allais mourir, et mon mari avait peur car le médecin m'avait renvoyé chez moi malgré tout, les trois jours qui ont suivi on était très longs, par moment je me sentais partir, comme si mes forces m'abandonnaient. Mais heureusement je me suis, malgré la douleur, forcer à avaler quelques cuillères d'eau et de compote, et après 3 jours je commençais à pouvoir manger même si c'était en petite quantité, il m'a fallu beaucoup de temps pour récupérer et après ça je n'étais plus tout à fait la même, mes sensations décuplées, mes rêves aussi ce que je sentais devenait insupportable, j'avais peur et j'étais angoissée, c'est là que mon ami m'a aidé.

 

 

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